Son histoire

 

L’origine du nom de la commune

Comme d’autres villages en France, Couffé semble tenir son nom d’un personnage gaulois nommé Cofius, nom dérivé de kufia : « sous casque ». Ce terme, au Moyen Âge, indiquait la partie de tissus ou de peau qui séparait la tête de la cotte de mailles ou du heaume. En français, ce mot débouchera sur notre terme académique coiffe.Le nom de Couffé viendrait peut-être aussi du mot couffe, sorte de panier circulaire plat utilisé pour le transport de marchandises (c’est en tout cas ce qui a été retenu pour composer le blason de la commune, voir ci-dessous).

 

Blason

blason

Quelques significations du blason :

outre la couffe, qui est un petit cabas pour le transport des marchandises, les deux clefs représentent les attributs de Saint- Pierre patron de la cité, la croix engrêlée d’argent appartient au blason de la famille de la Rochemacé du château de la Roche et les ondes d’argent symbolisent le Donneau, cours d’eau de Couffé.

« De sinople et de gueules à la rivière ondée d’argent posée en barre,
accompagnée à dextre d’une couffe et à senestre de deux clefs adossées,
passées en sautoir, le tout d’or. »

 

Blason (2)

 

Devant la mairie un écusson en pierre, placé sur un socle, représente les armoiries de la commune.

Le 23 juin 1984 M. Viau, né à Couffé, remet l’écusson qu’il a sculpté sur une pierre de Dordogne lors d’une cérémonie en présence de M. Bernard Quignon, maire, et les membres du conseil municipal.

 

 

 

La roche-Sauve, un témoin géologique du passé

La mer envahissait les terres de notre contrée il y a 370 millions d’années.

Au cœur de la propriété du château de la Roche un amas rocheux appelé  La Roche-Sauve  est un témoin de ce passé. Le pointement de ce rocher permet de le qualifier de pointement de quartzite (roche siliceuse).

Cette structure géologique est singulière au regard des structures qui la jouxtent car des formes d’empreintes sur ce chaos de pierres sont liées à la légende des fées Mainberthes.

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Antiquité

Une voie romaine établie sur une voie gauloise reliant Nantes à Angers cheminait à travers Couffé sur environ 4 kilomètres. Elle traversait le ruisseau « le Hâvre » au lieu-dit le Pont-Noyer.

Pour en savoir plus sur « Voie Romaine », cliquez ICI

 

Moyen Age/XVIIe siècle

Au Moyen Age, le village de Couffé dépend de la seigneurie d’Oudon. Le jour saint Pierre avait lieu une grande foire à Couffé et il y avait « defence aux marchands de commencer leur vente avant que le sergent du seigneur d’Oudon n’eust apporté la bourse » dans laquelle se recueillaient les deniers d’impositions. Le domaine proche de la châtellenie d’Oudon comprenait « le moulin des Rochettes en Couffé, … l’auditoire et la prison de Couffé, … les deux tiers des dîmes de blé en Couffé ; l’autre tiers de cette dîme était partagé entre le recteur d’Oudon et le prieur de Saint-Aubin d’Oudon, … des dîmes d’agneaux, de laine, lin et chanvre en Couffé, …. ». La plus ancienne seigneurie de Couffé se nommait La Rochemacé.

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La Révolution/XXe siècle

D’illustres personnalités sont liées à l’histoire de notre Commune :

CharetteFrançois Athanase Charette de la Contrie est né à Couffé le 2 mai 1763. Nommé général en chef de l’armée catholique et royale, surnommé le « roi de la Vendée » il sera exécuté sur la place Viarme à Nantes en 1796.

La porte devant laquelle il fut exécuté, a été déposée par Mme des Lauriers descendante Charette de la Contrie au musée Dobrée à Nantes. Une statue du Général érigée dans le parc du château de la Contrie, face à l’église, le représente au moment de son exécution. (Site ARRA)

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Amy_Brown

Amy Brown, (1783/1876) un lien avec Couffé. On dit, qu’elle est un personnage mystérieux de l’Histoire de France. Amy Brown est née le 8 avril 1783 en Angleterre à Maidstone, petite ville du comté de Kent située sur la rivière Medway, affluent de la Tamise. Elle est  fille d’un pasteur de l’église anglicane John Brown et de Marie-Anne Deacon. De petite noblesse par son père, elle est ravissante, grande et menue, très discrète, avec un don certain pour la musique, le chant et elle s’adonne au plaisir de l’aquarelle. Élevée par une gouvernante française, elle pratique un français assez pur. Puis à 24 ans elle rencontre en Angleterre le duc de Berry, alors qu’elle est en charge de deux enfants. Amy Brown repose dans le cimetière de Couffé.

Pour information : Madame Anne-Aymone Giscard d’Estaing, épouse du président Giscard d’Estaing (sous la Ve République mai 1974 – mai 1981) est une descendante de la fille aînée d’Amy Brown, titrée Charlotte de Bourbon, comtesse d’Issoudun.

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Zouaves pontificaux : en mai 1860, Athanase Charette de la Contrie, petit neveu du 220px-Papal_ZouaveGénéral vendéen, se rend à Rome et se place au service du pape Pie IX. Engagé dans l’armée pontificale réorganisée par Lamoricière, Charette est nommé capitaine de la 1ère compagnie des Volontaires franco-belges, connus après 1861 sous le nom de zouaves pontificaux. 22 Coufféens se porteront volontaires.

Le Pape Pie IX offre, en remerciement du sacrifice de ces hommes, les restes de Sainte Faustine exhumée des catacombes à Rome. Le reliquaire est placé dans le tombeau du grand autel de l’église actuelle. Dans cette même église un vitrail en forme de rosace représente Mme de Charette et ses 6 fils zouaves pontificaux.

*Zouave pontifical : nom donné à un volontaire qui partait défendre le Pape assiégé dans ses États à Rome (1860/1870).   Athanase de Charette, fils de la baronne de Charette dirigea une armée de zouaves pontificaux.
* Volontaires de l’Ouest : en septembre 1870, après la capitulation du Pape, Athanase de Charette embarque pour Marseille avec ses troupes et organise la Légion des Volontaires de l’Ouest pour lutter avec les armées de la République contre les Prussiens. Dissolution prononcée en août 1871.

PrincessCarolineLa duchesse de Berry, Marie-Caroline, est venue également à Couffé. Elle a le soutien des familles de la Roche et de Charette de Couffé lors du soulèvement de la Vendée en 1832…      Mais ceci est une autre histoire ! …

Dans un recueil des archives paroissiales, il est noté : la bannière de saint Pierre et la bannière de saint Louis ont été données à l’église de Couffé par son Altesse Royale la duchesse de Berry en 1859. Elle a fait don en 1861 d’un ornement liturgique à l’église de Couffé, ouvrage brodé de sa main.

Château_de_La_Contrie_2Quelques mots sur le château de La Contrie

La Compterie devenue la Contrie fut d’abord une métairie du château de la Roche. En 1624 François de la Garde fit construire une maison noble en lieu et place de la  métairie, les bâtiments appelés depuis Vieille Contrie.

C’est aux environs de 1713 que le nom de la Contrie sera attaché à celui de la famille de Charette ; une descendance de Charette ayant épousé une descendante de François de la Garde. Ceux-ci faisaient partie des plus importantes familles nobles de l’évêché de Nantes et cumulaient de nombreuses et importantes fonctions.

Sept descendants de Charette furent maires de la ville de Nantes au XVIIe siècle.

En 1827, nous l’avons vu, le baron Athanase de Charette épouse la fille d’Amy Brown.

Après un exil à Gênes puis à Lausanne, il revient en 1840 et entreprend de faire construire un nouveau bâtiment d’un style italien très en vogue à l’époque…

Ainsi, Couffé s’est inscrit dans l’Histoire de France et des empreintes de ce passé nous entourent encore aujourd’hui. Le passé est construit par chacun d’entre nous, chaque activité humaine laissant des traces derrière elle…   

                                               

Viticulture

Le 2 mai 1907, à l’initiative de M. Maurice de la Rochemacé, 57 viticulteurs de la rive droite de la Loire se réunirent pour créer les appellations d’origine « Muscadets des Coteaux de la Loire » et « Coteaux d’Ancenis ». 1910 est l’année du premier concours des vins du Pays d’Ancenis. Le domaine viticole de la Roche participe à ce concours et sera récompensé par l’obtention d’un prix – ainsi qu’un domaine de St Géréon (commune voisine de Couffé) – pour son vin dénommé Malvoisie (vin blanc, léger, moelleux).

 

Électricité

L’inauguration de l’éclairage électrique à la mairie, sur la voie publique et dans quelques maisons, s’est déroulée au cours d’une remise des Prix d’un comice agricole cantonal le 8 septembre 1926.

 

 Fresque de l’église

Une fresque murale contemporaine, œuvre du peintre fresquiste M. Albert LEMASSON, agrémente depuis 1945 le chœur de l’église.

Son originalité tient à la représentation des rites religieux de l’époque, à Couffé, et la représentation de personnages Coufféens autour de leur église.

Pendant l’occupation allemande l’abbé VRIGNAUD, prêtre de Couffé, avait émis le vœu de décorer le chœur de l’église si Couffé était épargné par les bombardements.

L’association Au Temps le Dire vous en dit plus sur la Fresque de l’église ICI